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Chez les amis
Comment le livre vient au lecteur
--> Ou est-ce le contraire ?
Dans son histoire de la littérature à l'époque contemporaine, Elisabeth Parinet nous dévoile pas moins de deux siècles d'édition.

Depuis la disparition du colportage jusqu'à l'ère du e-book. Elle nous rappelle que les éditeurs furent d'abord des libraires, qu'il leur fallait un brevet délivré par les autorités pour pouvoir exercer car le livre, on le sait, est un produit dangereux qui peut avoir de fâcheuses influences sur les pauvres lecteurs sans défense.

Ce fut ensuite l'ère des maisons familiales, on était éditeur de père en fils comme on était boulanger ou notaire.

Les convulsions des guerres ont laissé des traces, que ce soit la censure (encore elle !) ou bien la collaboration et ses déchirures.

C'est l'histoire aussi de concentrations inédites, d'abord entre maisons d'éditions et, plus récemment, la prise de participation dans ces entreprises particulières de gens issus de la finance ou de l'industrie. Cfr. l'expérience Vivendi Universal et ses déboires...

Le volume se referme sur l'avenir du livre. Je ne partage pas le pessimisme de l'auteur. Le livre ne se porte pas si mal qu'on veut bien le dire, le lectorat jeune est en progression (les plus forts tirages sont ceux de la littérature pour ados...) quant au numérique, il se tâte encore et n'est pas si près de remplacer nos chères pages blanches. On n'a jamais utilisé autant de papier que depuis qu'il y a des ordinateurs. Et même si le support papier devait disparaître à terme, les idées n'en circuleraient pas moins. Mais cela, ce n'est pas pour demain...

Elisabeth Parinet, Une histoire de l'édition à l'époque contemporaine, XIXe - XXe siècles, Paris, Editions du Seuil, 2004, (Points Histoire ; H341), 489 p.
Ecrit par Marco-Bertolini, à 21:05 dans la rubrique "Lire libre".

Commentaires :

  ImpasseSud
24-03-05
à 17:06

Une fois encore, un livre que j'aimerais lire!
Je partage ta conclusion. Il y a des tas de gens qui dévorent une grande quantité de bouquins.

  Marco-Bertolini
25-03-05
à 09:03

Re:

A commencer par nous deux j'ai l'impression !

Toujours très heureux de retrouver ta signature sur mon blog.


  ImpasseSud
25-03-05
à 10:12

Re: Re:

Je suis loin de lire autant de livres que je le voudrais, d'une part parce que le temps dont je dispose est trop hâché, et ensuite parce qu'il m'est difficile de me procurer les livres récents qui m'intéressent.

Pour en revenir à ce que tu as écrit :
> C'est l'histoire aussi de concentrations inédites, d'abord entre maisons d'éditions et, plus récemment, la prise de participation dans ces entreprises particulières de gens issus de la finance ou de l'industrie. 

Pour ma part, c'est plutôt cela qui m'inquiète. Tout comme pour les grands journaux à l'opinion de plus en plus dirigée sinon muselée, cette tendance ne va-t-elle pas ignorer ou franchement écarter des chefs-d'oeuvres parce qu'un personnel complaisant envers sa direction les aura jugé "peu rentables" ? Si on n'a jamais publié autant de livres, il me semble également qu'on n'a jamais publié autant de mauvais livres.

Qu'en penses-tu?


  Marco-Bertolini
25-03-05
à 12:19

Re: Re: Re:

Oui, c'est aussi mon sentiment.  Malgré la revendication de l'exception culturelle, dans les faits on traite souvent le livre comme une marchandise ordinaire, avec ce que ça suppose comme battage médiatique, plan marketing et opérations publicitaires.  Heureusement, il y a encore des petits éditeurs qui prennent des risques et qui tentent de publier de jeunes auteurs.  Mais leur audience est réduite et leurs ouvrages de plus en plus difficiles à trouver...

  ImpasseSud
25-03-05
à 20:21

Re: Re: Re: Re:

Tout comme les journaux.... Ce sont ceux qui ont un tirage réduit qui sont les plus intéressants et à plus large spectre, souvent parce qu'ils sont encore indépendants. En Italie, par exemple, j'aime beaucoup Il Manifesto. Il tire environ 90.000 exemplaires, et il lui arrive de traverser des périodes financières très difficiles. Il faudrait avoir les moyens d'aider tous ceux qui luttent pour la "qualité" de toutes les formes de littérature.


  Marco-Bertolini
26-03-05
à 15:49

Re: Re: Re: Re: Re:

En ce qui concerne les journaux, je crois que l'effet de la concentration et du consensualisme qui règne dans l'édition est la chute irréversible des tirages : la plupart des journaux de langue française connaissent une érosion régulière de leur nombres d'exemplaires, à part les journaux gratuits distribués dans les moyens de transports.  Malheureusement, leur contenu est encore plus navrant et consensuel que les autres de peur de faire fuir les annonceurs.

Faut-il craindre un phénomène semblable dans l'édition de livres ?  C'est vrai que le tirage moyen a sensiblement diminué mais est compensé par un nombre de titres incroyable : plus de six-cent titres différents à la rentrée littéraire de l'an dernier...

L'écart entre les best-sellers et les autres se creuse aussi de façon impressionnante.   7 millions d'exemplaires pour Da Vinci Code...

Mais le mauvais livre n'est pas un phénomène récent.  Le fait est que devant une telle abondance de titres (tout le monde écrit à présent...) il est parfois difficile de repérer la perle.



  Visiteur
26-01-06
à 12:39

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