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Vive l'année Mozart (5)
--> Correspondance 2

Ce deuxième tome s'ouvre sur la rupture entre les Mozart et le prince archevêque de Salzbourg, Hyeronimus Colloredo. Léopold réintègre son poste de maître de chapelle tandis que Wolfgang et sa mère tentent leur chance en Allemagne d'abord et en France ensuite.

Mozart est un jeune homme de 21-22 ans. Une jeune homme frêle, chétif, petit pour son âge, toujours imberbe. Ses démarches pour se faire engager dans une cour allemande n'aboutissent toujours pas. Mais il fait des rencontres capitales. Notamment la famille Weber; avec laquelle il envisage d'émigrer en Italie au grand dam de Léopold. Celui-ci multiplie les conseils, les avertissements, les admonestations. On sent, derrière ces préoccupations incessantes, la tendresse paternelle, le souci que les dons exceptionnels de son fils soient enfin justement reconnus et que son fils ne mette pas en péril, par une conduite irréfléchie, la carrière unique qu'il lui souhaite.

Wolfgang, dans cette correspondance apparaît tellement humain. Avide de reconnaissance, soucieux de composer encore et toujours, de trouver un public à sa mesure. Le jeune homme quelque peu immature joue avec sa jeune cousine, la Bäsle, s'éprend de la charmante Aloïsia Weber, s'enthousiasme pour Wendling avant de s'en éloigner car il le trouve trop libertin.

Ceux qui s'interrogent sur la religiosité de Mozart trouveront des réponses dans ces lettres où il s'en remet sans cesse à la divine providence. Y compris dans celle où il apprend à son père la mort de sa mère. Lettre étrange dans laquelle l'évènement n'occupe que quelques lignes, avant les considérations de Wolfgang sur la musique et les musiciens à Paris. Mozart prend la mort de sa mère avec ce qui semble un détachement, une sérénité difficilement compréhensibles, alors que tant de lettres évoquent la tendresse entre le père et le fils, notamment celles qui rappellent l'enfance et les jeux anodins sur des comptines en langue macaronique...

La dernière lettre de l'ouvrage est celle où Léopold apprend le décès de son épouse. Ecrite en trois étapes, elle dégage un réel sentiment de malaise. Léopold y souhaite d'abord une bonne fête à celle qu'il croit toujours en vie, l'entretenant des nouvelles de la guerre qui menace dans les Etats allemands et autrichiens. Il apprend ensuite sa maladie et, avec sa fille Nannerl, pleure à chaudes larmes. Il connaît enfin la mort de celle avec qui il a été marié pendant près de trente ans.

Sa première réaction est de s'inquiéter pour son fils : "Grand Dieu ! Tu as alors besoin d'amis, d'amis honnêtes !" Ensuite, il lui parle de la réception de sa symphonie à Paris. Pour revenir sur la mort de sa femme. Et enfin, sur l'avenir de Wolfgang, alpha et oméga de l'existence de cet homme.


Vers l'article Vive l'année Mozart (4) : cliquez ici.


Ecrit par Marco-Bertolini, à 19:25 dans la rubrique "Evènements".



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